Mag N°267 mai 2014
Des supermarchés sans emballage
Du shampoing vendu au litre, des pâtes et des yaourts au poids et des oeufs à l'unité, pour un projet de supermarchés garantis sans emballages jetables.
L'intérêt de ces supermarchés, qui se placent dans une véritable démarche écologique, est de faire diminuer le gaspillage de nos sociétés actuelles. D'une part, en réduisant le nombre de déchets. "Chaque jour, huit millions de déchets - bidons, bouteilles en plastique, brosses à dents - atterrissent dans les mers de la planète." Et de l'autre, en luttant contre le gaspillage alimentaire, qui représente 1,3 milliard de tonnes de denrées perdues chaque année.
Qui ne s'est pas retrouvé avec 10 cl de crème liquide en trop quand une recette ne lui demandait que la moitié de la traditionnelle brique de 20 cl ? Acheter au poids, c'est non seulement se débarrasser des emballages, mais également avoir la possibilité de n'acheter que les quantités nécessaires, sans risque de devoir les jeter à cause d'une date de péremption trop vite dépassée.
À Bordeaux, le premier magasin sans emballage jetable ouvrira sous peu ses portes. La Recharge est une épicerie "écolo et économe", comme la décrit Jules Rivet, son co-fondateur.
Canettes métalliques, bouteilles en plastique et pots de yaourts, autant d'emballages destinés à devenir des déchets, que les supermarchés sans emballage ont choisi de bannir de leurs étalages.
Tout a commencé en Angleterre et aux Etats-Unis, où le concept et la démarche écologique des supermarchés sans emballage ont déjà fait leurs preuves. Dans ces magasins nouvelle génération, les produits s'achètent à l'unité, au poids ou au litre. Chacun peut venir avec sa bouteille en verre, sa boite en plastique ou se procurer sur places des bocaux, sacs en papier recyclé ou autres récipients. Le nombre d'emballages jetables est ainsi très largement réduit : plus de bidons de lessive, de pots de yaourts ou de sachet plastique autour des légumes.
Outre-Rhin, deux Berlinoises ont pour projet d'ouvrir le premier supermarché allemand sans emballage, sous le nom de "The Original Unverpackt", jeu de mots traduit par "sans emballage d'origine". L'une d'elles, Milena Glimbovski, explique ainsi la logique de ce concept : "La nature a déjà emballé ce concombre. À quoi sert cet emballage supplémentaire dans du plastique ? C'est complètement idiot."
Acheter au poids
Tout a commencé en Angleterre et aux Etats-Unis, où le concept et la démarche écologique des supermarchés sans emballage ont déjà fait leurs preuves. Dans ces magasins nouvelle génération, les produits s'achètent à l'unité, au poids ou au litre. Chacun peut venir avec sa bouteille en verre, sa boite en plastique ou se procurer sur places des bocaux, sacs en papier recyclé ou autres récipients. Le nombre d'emballages jetables est ainsi très largement réduit : plus de bidons de lessive, de pots de yaourts ou de sachet plastique autour des légumes.
Outre-Rhin, deux Berlinoises ont pour projet d'ouvrir le premier supermarché allemand sans emballage, sous le nom de "The Original Unverpackt", jeu de mots traduit par "sans emballage d'origine". L'une d'elles, Milena Glimbovski, explique ainsi la logique de ce concept : "La nature a déjà emballé ce concombre. À quoi sert cet emballage supplémentaire dans du plastique ? C'est complètement idiot."
La nature a déjà emballé ce concombre. À quoi sert cet emballage supplémentaire ? C'est complètement idiot.
Moins de gaspillage
L'intérêt de ces supermarchés, qui se placent dans une véritable démarche écologique, est de faire diminuer le gaspillage de nos sociétés actuelles. D'une part, en réduisant le nombre de déchets. "Chaque jour, huit millions de déchets - bidons, bouteilles en plastique, brosses à dents - atterrissent dans les mers de la planète." Et de l'autre, en luttant contre le gaspillage alimentaire, qui représente 1,3 milliard de tonnes de denrées perdues chaque année.
Qui ne s'est pas retrouvé avec 10 cl de crème liquide en trop quand une recette ne lui demandait que la moitié de la traditionnelle brique de 20 cl ? Acheter au poids, c'est non seulement se débarrasser des emballages, mais également avoir la possibilité de n'acheter que les quantités nécessaires, sans risque de devoir les jeter à cause d'une date de péremption trop vite dépassée.
Un supermarché "zéro emballage" en France
À Bordeaux, le premier magasin sans emballage jetable ouvrira sous peu ses portes. La Recharge est une épicerie "écolo et économe", comme la décrit Jules Rivet, son co-fondateur.
Article publié le - Rédaction Le mag de Lyonresto.com
