Mag N°0 janvier 2016
5 restaurants gastronomiques pour épater son Jules par Lisa Bron du magazine LES 69EMES

Pour séduire, raviver la flamme ou bouleverser le quotidien, optez pour le duo gagnant : un menu gastro + un décor surprenant.
5 adresses du genre, testées et approuvées.
Au 14 février, 6 rue Mourget, Lyon 5e.
Au
14 février. Un nom évocateur pour une
soirée en amoureux. Mais comme nous n'aimons pas les
rencards trop évidents, nous avons décidé de nous rendre sur place un autre jour de l'année. Et le 10 novembre justement, le rendez-vous
rue Mourguet est fixé.
Notre hôte nous installe sur une
petite table éclairée à la bougie, le ton est donné. Mais c'est le ballet des plats du menu
Q.E.D (8 plats saisonniers) qui a le plus épaté notre Jules : le
pigeonneau est rôtie à point, le
foie gras est servie en mousse légère à l’intérieur d’un
cigare friable et la glace au
mascarpone est parfumée au
Kirsch. De la
gastronomie de haute voltige.

Kos-I, 4-6 rue Jean Marcuit, Lyon 9e.
Depuis que l'on a appris que l'offre de l’
I-way, célèbre centre de
simulateurs de F1, s'est étoffée d'une poignée de
simulateurs d'avion de chasse, on pense à y amener son Jules. Surtout que le
Kos-I, restaurant de l’
I-way, est réputé pour sa cuisine
inventive et distinguée.
Un cocktail
Valentina (vodka, gloss, cranberry, framboise) pour nous, une activité de mâle pour lui, et un menu
"Dégustation" pour tous les deux, qui dit mieux ? Et malgré nos préjugés sur l’atmosphère virile des lieux, on a passé une
soirée délicieuse (le
Râble de lapin farci et crémeux d’épeautre au vieux comté y est pour beaucoup !) et
romantique à souhait.

Victoria Hall, 33 rue du repos, Lyon 7e.
Quand on dîne au
Victoria Hall, c'est bien simple, on se sent appartenir à
une certaine élite, à la crème de la crème. Ici, tout est comme ailleurs, en plus
branché. Le
cabillaud est snacké, les toasts de blinis sont au
caviar d'Aquitaine, le
macaron de la carte des desserts est géant (et pourvu d'une crème
passion-litchi à tomber par terre), et les coupes de champagne sont des
chaussures à talon en cristal made in Louboutin. Rien que ça. Autant dire que les lieux sont
parfaits pour filer le parfait amour avec l'heureux élu... Et rien que pour ses beaux yeux, on est même prête à finir la nuit au
cigare club, le
bar secret ultra sélect de l'établissement, qui sert du
bon whisky aux connaisseurs. Si Jules ne réclame pas notre main après ça !

Le Théodore, 34 cours Franklin Roosevelt, Lyon 6e.
Avec sa
pénombre ambiante et son
atmosphère très cosy, moquette et banquette en velours,
Le Théodore nous fait quelque peu penser à un restaurant plébiscité par les
couples illégitimes. C'est pourquoi on a choisi l’adresse pour
s’émoustiller ! Les verres de champagne
Ruinard blanc de blanc s'enchaînent au rythme des
cassolettes d’escargots et des civets de homard frais. L'accueil est aux petits oignons, et le chef des rangs nous conseille des
alliances mets et vin en toute discrétion. Si bien que quand sonne le glas de minuit, on croise les doigts pour que notre carrosse ne se change pas en citrouille et que l'on vive encore quelques instants
coupés du monde...

Villa Florentine, 25 montée Saint Barthélémy, Lyon 5e.
Surplomber Lyon. Dominer le
5ème arrondissement, la Presqu’ile, et faire face à la
colline de Fourvière, d’égal à égal. À peine arrivés, que le restaurant de la
Villa Florentine nous fait déjà son petit effet. Service
étoilé, nappes blanches immaculées et tablée de
prestige face à la baie vitrée, pas de doute, nous prenons place dans un
resto gastronomique. Et ce n’est pas le menu
"Saveurs à l’italienne", pour lequel nous optons, qui va nous faire changer d’avis ! Pour
89 € seulement,
8 plats se succèdent, et les
surprises s’enchainent. Le
minestrone de gambas à l’huile de basilic, la
marinière de coquillage aux herbes, etc., tous les plats nous ont enchantés. Jusqu’au chariot de fromage (!) du
MOF Didier Lassagne. Définitivement une
adresse féérique.

Lisa Bron, directrice de la rédaction des 69EMES, le féminin lyonnais.
Article publié le - Rédaction Le mag de Lyonresto.com