Mag N°287 novembre 2014
Après les légumes moches, les produits Gueules Cassées
Sauver des produits propres à la consommation mais esthétiquement déformés, c'est le concept des Gueules Cassées, une association qui lutte contre le gaspillage alimentaire en proposant de remettre dans le circuit les produits arbitrairement jugés invendables.
L'association Gueules Cassées propose aux producteurs, artisans et distributeurs de rejoindre leur cause : diminuer le gaspillage en remettant dans le circuit ces produits dits "invendables" pour des raisons superficielles. Si nous avons beaucoup entendu parler des "légumes moches", ils ne sont pourant pas les seuls à être triés sur le volet. Esthétisme, mauvais calibre, produit défectueux... autant de mauvaises raisons pour écarter de bons produits des circuits de vente.
Les Gueules cassées se sont donc rapprochées des boulangers, bouchers, pâtissiers ou encore des confiseurs pour leur proposer leur opération. Repérés par un autocollant "Gueules cassées, bons à consommer pas à jeter", ces établissements mettront à la vente leurs produits autrefois jugés invendables. Il pourra s'agir d'une baguette de pain mal formée, de marrons glacés brisés lors de leur confection ou encpre d'une saucisse de Morteau trop fine ; une opération baptisée "Quoi ma Gueule ?®" identifiée par la pomme au sourire édenté.
Ces produits seront alors vendus moins chers, permettant de réaliser jusqu'à -30% d'économie aux consommateurs. D'ici quelques semaines, il sera possible de consulter une carte interactive des magasins participants afin de découvrir leurs ventes labellisées Gueules Cassées.
Actuellement, 12 autres pays sont intéressés par cette initiative dont les États-Unis, l'Allemagne, le Japon ou encore le Brésil !
Les opérations autour des produits "Moi, moche mais appétissant" se multiplient en France. Les supermarchés mettent notamment en avant leurs légumes "hors standards" en proposant de les vendre jusqu'à 30% moins chers. C'est ainsi que l'on va retrouver des carottes aux pointes doubles ou des tomates aux ex-croissances peu harmonieuses dans les étalages.
Loin de l'image lisse et parfaite que nous leur avons collés, ces légumes déformés finissent habituellement à la poubelle. Un gaspillage alimentaire qui peut monter, en France, jusqu'à 30% d'une récolte pour une simple question esthétique.
"Bons à consommer, pas à jeter"
Loin de l'image lisse et parfaite que nous leur avons collés, ces légumes déformés finissent habituellement à la poubelle. Un gaspillage alimentaire qui peut monter, en France, jusqu'à 30% d'une récolte pour une simple question esthétique.
L'association Gueules Cassées propose aux producteurs, artisans et distributeurs de rejoindre leur cause : diminuer le gaspillage en remettant dans le circuit ces produits dits "invendables" pour des raisons superficielles. Si nous avons beaucoup entendu parler des "légumes moches", ils ne sont pourant pas les seuls à être triés sur le volet. Esthétisme, mauvais calibre, produit défectueux... autant de mauvaises raisons pour écarter de bons produits des circuits de vente.
"Et si on arrêtait de jeter nos produits à peine abîmés ou déformés ?"
Les Gueules cassées se sont donc rapprochées des boulangers, bouchers, pâtissiers ou encore des confiseurs pour leur proposer leur opération. Repérés par un autocollant "Gueules cassées, bons à consommer pas à jeter", ces établissements mettront à la vente leurs produits autrefois jugés invendables. Il pourra s'agir d'une baguette de pain mal formée, de marrons glacés brisés lors de leur confection ou encpre d'une saucisse de Morteau trop fine ; une opération baptisée "Quoi ma Gueule ?®" identifiée par la pomme au sourire édenté.
Ces produits seront alors vendus moins chers, permettant de réaliser jusqu'à -30% d'économie aux consommateurs. D'ici quelques semaines, il sera possible de consulter une carte interactive des magasins participants afin de découvrir leurs ventes labellisées Gueules Cassées.
Actuellement, 12 autres pays sont intéressés par cette initiative dont les États-Unis, l'Allemagne, le Japon ou encore le Brésil !
Article publié le - Rédaction Le mag de Lyonresto.com
