Mag N°249 decembre 2013
Repas de Noël, gras mais bon pour la santé ?
Outre les mauvaises graisses dites « saturées » (à consommer avec modération), notre organisme a, en revanche, absolument besoin des bonnes graisses - les fameux omégas 3,6 et 9 - qu'il ne peut pas fabriquer lui-même. Celles-ci doivent donc être apportées par lÂ’alimentation.
Le saumon fumé est lÂ’une des rares sources alimentaires riche en omégas 3 : ils empêchent les graisses de boucher nos artères et protègent notre cÂœur.
Les crustacés sont très peu gras. Et la mayonnaise qui va avec ? On la prépare maison avec une huile végétale riche en omégas 6 : ils sont hypocholestérolémiants et anti-inflammatoires.
Le foie gras, certes, apporte 500 calories pour seulement 2 tranches, mais il contient jusquÂ’à 2/3 dÂ’omégas 9, (les même que dans lÂ’huile dÂ’olive), cardio-protecteurs.
Le gibier ou la volaille contiennent seulement 5% de matière grasse en moyenne (deux fois moins quÂ’une entrecôte), et apportent majoritairement de bonnes graisses insaturées.
Les châtaignes sont moins caloriques que les pommes de terre et sont riches en fibres. Celles-ci capturent les graisses, favorisent leur élimination et donnent une impression de satiété.
La bûche de Noël, quant à elle, nÂ’a pas beaucoup d'intérêt nutritionnel, mais avec tout le bon gras que lÂ’on vient de manger, on peut se permettre une tranche de pur plaisir !
Article rédigé par Aude Pebay