Mag N°248 decembre 2013


La cuisine japonaise listée par l'Unesco

Cette fin d'année 2013 sera marquée, pour le pays du soleil levant, par l'entrée de la cuisine japonaise au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.



Après la cuisine française, enregistrée par l'Unesco en 2010, c'est au tour de la cuisine japonaise de se voir inscrite parmi les 257 pratiques recensées dans la liste du patrimoine culturel immatériel tenue par l'Unesco. Le but de cette liste : "reconnaître des traditions et des savoir-faire portés par les communautés qui reflètent leur diversité culturelle". 

Ainsi, l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, a choisi d'honorer le Washoku, qui "est un ensemble très riche de savoir-faire, de connaissances et de traditions liés à la préparation et à la consommation d'aliments, et au respect des ressources naturelles, observé typiquement lors des fêtes du Nouvel An". 

Le Washoku, un ensemble très riche de savoir-faire, de connaissances et de traditions culinaires japonaises.

La cuisine washoku, traditionnelle, est opposée à la cuisine yōshoku, qui importe et adapte des plats occidentaux. La cuisine washoku est majoritairement constituée de poissons, riz, nouilles, algues et légumes, et elle se caractérise par la présence de la saveur japonaise umami dans de nombreux plats. La viande, en revanche, est généralement absente de cette cuisine traditionnelle. Les plats les plus typiques et les plus connus en Occident sont les sushis, sashimis, makis, les nouilles udon, le tofu ou encore les plats à base de sauce teriyaki.

Dans le même temps, deux autres pratiques ont été recensées : la méthode géorgienne de vinification en "kvevri" ainsi que la diète méditerranéenne, qui "met l'accent sur les valeurs de l'hospitalité".